Benjamine d’une famille de garçons, Louise Samson a grandi dans un milieu où savoir apprendre et interagir avec les autres a toujours été primordial.
En reprenant le fil de ses études et de son parcours médical, d’abord à Sherbrooke pour son cours de médecine, puis à Montréal pour sa résidence en radiologie, on retrouvera plusieurs fois Louise sur le podium, en particulier lors du concours des résidents de la SCFR.
Louise, qui dit avoir toujours su qu’elle serait professeur, prendra la direction du programme de résidence à Sherbrooke, puis à Montréal, après quelques temps à l’Hôpital du Sacré-Coeur. Basée à l’Hôtel-Dieu à la fin des années ‘80, elle développera, avec la collaboration de gens très impliqués comme elle, une pratique de haut-vol en radiologie thoracique offrant un stage toujours dans la mire des résidents québécois. Le CV de Louise se démarque déjà par ses contributions à la radiologie et à l’enseignement, ce qui lui vaudra d’ailleurs le prix Bernadette-Nogrady de la SCFR en 1990.
Tant à Sherbrooke qu’à Montréal et Ottawa, elle en aura convaincu plusieurs de s’imprégner de l’idée de développer une pédagogie médicale “terre-à-terre” et centrée sur les apprenants. Au début des années ‘90, la Louise énergique, rigoureuse, dynamisante, diplomate (et souriante) que l’on connaît aura été à la fois la “mère-porteuse” et la “sage-femme” du long processus de refonte de l’examen intégré de certification en radiologie du Collège Royal du Canada. Louise endossera par la suite, de façon viscérale, le rôle de porte-parole dans “l’affaire” du Maintien de la compétence.
Longtemps impliquée à la SCFR, elle en sera la présidente en 2004, s’étant donné le mandat de redéfinir la “mission” de notre société et le potentiel de ses activités d’enseignement.
À l’automne 2005, sans surprise pour ceux qui la connaissent, Louise devient la présidente du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. Si Louise parle souvent avec beaucoup d’émotion de ses mentors, de celles et ceux qui ont eu de l’importance pour elle, force est de constater qu’elle-même est devenue, pour ses contemporains et pour les plus jeunes, un puissant “modèle-de-rôle”. Le moment semble donc idéal pour souligner tout ce qu’a déjà réalisé Louise Samson pour le bien de la radiologie (et de la médecine), montréalaise, québécoise et canadienne.